philosophie du tao

Culture occidentale et pensée chinoise

Le pensée chinoise est à l’opposé de la culture occidentale. L’esprit des européens a besoin de tout compartimenter, de tout étiqueter, il aime les choses nettes, claires et précises. Nous avons hérité du mode de pensée rationnel et logique des philosophes Grecs, et de l’art de la psychanalyse de Freud et Jung.

Les chinois ont une vision fractale de l’univers, ils considèrent que tout élément est contenu dans un ensemble. Ainsi, à chaque fois qu’on fractionne, la structure de l’ensemble se trouve dans la partie fractionnée. On retrouve cette dimension fractale partout dans la nature (un flocon de neige, les cotes bretonnes, les brocolis, les fougères…).

Un peuple sédentaire

Le peuple chinois est un peuple sédentaire, qui s’est développé de manière concentrique autour du Fleuve Jaune. A contrario des peuples européens nomades, le peuple chinois n’a jamais eu l’esprit de conquête et s’est sédentarisé bien avant nos lointains ancêtres. 

Par ce fait, c’est un peuple d’agriculteurs qui connaît la terre depuis des milliers d’années. Ainsi ils ont étudié la nature, les cycles des saisons, les planètes et les étoiles, le flux du Qi et son mouvement perpétuel et compris la relations durée/étendue (espace/temps), ainsi que l’importance du Vent (Feng) et de l’Eau (Shui).

Maitrisés, ces éléments favorisent de bonnes récoltes et du bétail sain (ce qui permet la sédentarisation). Ainsi l’ancêtre du Feng Shui peut être rattaché aux formes de « divinations » utilisées par les populations agricoles pour réguler leurs activités quotidiennes, comme par exemple déterminer l’emplacement et les moments propices aux cultures.

Les 3 religions chinoises : Taoïsme, Confucianisme, Bouddhisme

La construction théorique et historique du feng shui correspond au développement des 3 religions (sagesses, pensées) principales en Chine (le taoïsme, le confucianisme, le bouddhisme), dont la vision du monde place l’Homme en interaction avec le Ciel et la Terre.

Ainsi l’Empereur est placé entre la volonté Céleste vers laquelle il doit se tourner et la Terre toute puissante dans laquelle il doit se tourner « L’Homme, même le plus puissant, doit respecter le cosmos afin de respecter un « ordre », une harmonie » (vision cyclique du temps et harmonieuse de l’espace).

L’ordre naturel est donc pris comme fondement, contrairement à la pensée rationnelle occidentale constituée autour de la domestication de la nature par l’homme. 

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